CFP 2023
C1 – Le rêve d’un astrophysicien ?

Si tout le monde a toujours rêvé de voyager sur la lune, ou de toucher les étoiles, nous connaissons encore bien peu de choses sur la galaxie et nous pouvons nous laisser tromper par ce qui nous fait rêver. En témoigne la tranche de chorizo, identifiée comme Proxima du Centaure, que beaucoup de twitteurs ont cru être l’étoile la plus proche du soleil alors qu’elle n’était, en réalité, que la plus vive du plateau de charcuterie.

Pour ne plus vous laisser berner, Pierre-Olivier Lagage et David Elbaz, vous donneront les clefs en vous immergeant aux confins de l’univers.

Et si la réponse se trouvait dans un trou noir !

Le mystère de l’espace est sûrement un peu là, car si nous enlevons la terre que nous foulons, les fleurs que nous humons, ou encore la gravité que nous ressentons, que reste-t-il à part un grand vide, probablement très noir ? Et est-ce que ce vide ne pourrait pas être en réalité un concentré de substance, une sur-matière ?

Pour le savoir il faudrait pouvoir voler au-dessus de la terre à plus de 100 kilomètres d’altitude pour atteindre l’espace. Et ce ne sont sûrement pas des super héros que nous croiserions, mais plutôt des hommes invisibles ultra productifs. Car si les super héros ne sont pas connus pour atteindre l’espace d’un coup de cape, la matière noire pourrait en revanche être comparée à l’homme invisible de la galaxie. Les trous noirs sont ainsi, en quelque sorte, des sur-substances puisqu’ils la créent en creusant des puits de gravité dans laquelle le vide quantique pourrait couler pour en faire naître la lumière. En résumé, pas de matière noire, pas de lumière, pas d’obscurité, pas d’univers.

Vers l’infini et au-delà.

Un au-delà possible par des révolutions technologiques tel que le télescope James Webb qui repousse encore les limites de l’infini. En dévoilant la vue la plus profonde du cosmos jamais réalisée à ce jour, peuplée de galaxies anciennes, les premières images révélées depuis la Maison Blanche ont rendu le noir galactique beaucoup plus clair et en ont fait rêver plus d’un.

On est bien loin, du télescope de « Dob », apprécié par les astronomes amateurs. Mais si le télescope James Webb nous a permis de découvrir des galaxies massives nées peu après le Big Bang qui ne seront jamais perceptibles par un « Dob », les deux ont l’avantage de nous mettre des étoiles plein les yeux.  Mais jusqu’où ira-t-il ? Au-delà de nos connaissances actuelles, c’est certain, puisqu’il a déjà permis de mieux connaitre Trappist-1. N’y voyez aucun lien avec la bière du même nom, mis à part peut-être que les deux se dégustent froides. En effet, Trappist-1 est une étoile naine rouge plus froide que notre soleil et entourée d’au moins sept exoplanètes de taille terrestre.

Atmosphère ! Atmosphère !

Savoir si les planètes ont « une gueule d’atmosphère » c’est aussi ce que permet le télescope James Webb. En effet, en plus de pouvoir fournir des images exceptionnelles, ce télescope permet de détecter la présence de CO2 au sein des exoplanètes. Cela a été le cas notamment pour WASP-39b, une planète gazeuse et chaude située à 700 années-lumière. Pourrions-nous habiter prochainement de nouvelles planètes ou y a-t-il une vie extra-terrestre ? Cette question a fait le Buzz dernièrement lors de la découverte d’un océan d’eau liquide possédant une température favorable à la vie sur l’exoplanète K2-18b.

Et qui de mieux pour répondre à cette question, nous décrocher la lune et nous faire grimper à 100 kilomètres d’altitude, que nos conférenciers, Pierre-Olivier Lagage et David Elbaz, astrophysiciens au CEA Paris-Saclay ?

Alors si vous aimez les noms de planètes aux combinaisons chiffrées étranges, et que vous n’avez pas peur du noir quand il est là pour faire émerger la lumière, embarquez pour l’espace avec nos conférenciers. Une place de choix vous est réservée !

Du Buzz à l’éclair de génie, rêvez à l’infini pour voir au-delà de tout ce que vous aviez imaginé.

Auriane Gros
Nice