Programme

Les directives anticipées font désormais repères dans la démocratie sanitaire, renforçant les droits des malades et leur responsabilité sur leur parcours de soin. Leur opposabilité était d’autant plus attendue que le débat sur la fin de vie faisait à nouveau ré-émerger la question politiquement sensible de l’euthanasie. Le respect des lois garantit, par conséquent, la liberté des citoyens de vivre sans crainte leur fin de vie. Dès lors les directives ne doivent-elles être regardées que comme l’expression de droits de la personne âgée face à la mort ou peut-on les intégrer comme outil de dialogue éthique et d’accompagnement de l’angoisse de mort dans un projet de soins gérontopsychiatrique ? Dès lors quels sont les freins et les promoteurs de celles-ci en clinique lorsqu’on se met à l’écoute de la souffrance psychique.

Auteurs : C. Hazif Thomas - CHRU, Brest

Références : 1/C. Hazif-Thomas, J. Y. Le Reste, Appliquer à l’art médical la doctrine des « Droits de l’homme » : du malade patient au patient co-acteur, Ethique et Santé, 2017, 14, (3) : 145-50. 2/C. Hazif-Thomas, P. Nabbe, J. Y. Le Reste, Regard éthique sur la sédation profonde et continue en fin de vie, NPG Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie (2020) 20, 1-5. 3/ P.Nabbe, C. Hazif-Thomas, D. Le Goff, A. Mouster, B. Le Floch, JY Le Reste. What are the barriers to the implementation of advance directives related to the surroundings of the patients with unfixed psychiatric illnesses? A systematic literature review. 90th EGPRN Meeting, Virtual, 16-17 October 2020. 4/ C. Hazif-Thomas, P. Nabbe, JY Le Reste, Directives anticipées et Fin de vie : une opposabilité en trompe-l’œil ? Advance directives and end of life: a fake image ? Revue Polémiques, 2022, éd. John Libbey EuroText, sous presse.

Mots clés : Directives anticipées, éthique, fin de vie, souffrance psychique, autonomie

Conflit d'intérêt : Absence de conflit d'intérêt.