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Friday 3 December
  • 12h30 - 13h30
  • psychiatrieetsociete

D07- DPC7 - 15872100040: AFPBN/Psychiatrie légale/CFP2021 - Psychiatrie réquisitionnée: examen, rédaction : comment éviter les erreurs ?

Modérateur - Philip GORWOOD - Paris
Abstract

Des Combis Volkswagen hippies surfant et fumant du cannabis sur les plages de Californie dans les années 70 aux gangs hawaiiens gérant le trafic de méthamphétamines en passant par la bande de la centrale à Biarritz dans les eighties, le surf est souvent associé aux drogues avec une surmédiatisation importante des problèmes d’addictions de certains surfeurs professionnels. Y a-t-il réellement un lien entre cette pratique sportive, cette culture et les addictions: Le Dr Jean-Pierre SIMSON, psychiatre et surfeur amateur apportera son éclairage sur les liaisons dangereuses entre consommation de substances psychoactives et pratique de la glisse, et viendra finalement poser la question de l’addiction à ce sport à fortes sensations. En effet, les surfeurs ont souvent cette sensation d’être « surfaddicts » : passer son temps à scruter la météo, les webcams des spots, trouver du temps pour aller à l’eau, se préparer quelques soient les conditions, passer 3 heures dans l’eau pour « prendre la vague » dont on a rêvé, vouloir reprendre une vague plus belle que la précédente, à la recherche de sensations… N’est-ce pas proche du modèle de l’addiction comportementale ? Pour sa part, le Dr Stéphane Billard, addictologue évoquera une pratique thérapeutique du surf, développée depuis plusieurs années sur la côte Ouest des États-Unis et qui se développe un peu partout où ce sport se pratique depuis quelques années. En effet, des programmes de réhabilitation par le surf mettent en avant les atouts de cette pratique pour traiter les addictions : amélioration de la confiance de soi, pratique d’un « sport santé », gestion des sensations fortes, meilleure connaissance de soi, autant d’arguments permettant de faire de cette pratique une activité thérapeutique. En Bretagne, un programme thérapeutique de surf pour les patients ayant des problèmes d’addictions est développé depuis fin 2020, et donne des résultats très positifs, notamment sur la gestion du craving et des émotions, tout en proposant un sport que les patients peuvent poursuivre par eux-mêmes ensuite. Alors, surf et addiction : amis ou ennemis ? Ce débat permettra de se faire un avis objectif sur la question.

Auteurs : S.Billard(1) JP.Simson(2) - (1)EPSM du Finistère Sud, Quimper (2)HIA Clermont-Tonnerre, Brest

Références : -Jubbal KT, Chen C, Costantini T, Herrera F, Dobke M, Suliman A. Analysis of Surfing Injuries Presenting in the Acute Trauma Setting. Ann Plast Surg. 2017 May;78(5 Suppl 4):S233-S237 -Moore MJ, Werch CE. Sport and physical activity participation and substance use among adolescents. J Adolesc Health. 2005 Jun;36(6):486-93 -Rosa HZ, Segat HJ, Barcelos RCS, Roversi K, Rossato DR, de Brum GF, Burger ME. Involvement of the endogenous opioid system in the beneficial influence of physical exercise on amphetamine-induced addiction parameters. Pharmacol Biochem Behav. 2020 Oct;197:173000.

Mots clés : surf, addiction, thérapie

Conflit d'intérêt : aucun

D07 - Surf et addictions : plonger ou sortir la tête de l’eau ?

Modérateur - Emilie OLIÉ - Montpellier
Abstract

Des Combis Volkswagen hippies surfant et fumant du cannabis sur les plages de Californie dans les années 70 aux gangs hawaiiens gérant le trafic de méthamphétamines en passant par la bande de la centrale à Biarritz dans les eighties, le surf est souvent associé aux drogues avec une surmédiatisation importante des problèmes d’addictions de certains surfeurs professionnels. Y a-t-il réellement un lien entre cette pratique sportive, cette culture et les addictions: Le Dr Jean-Pierre SIMSON, psychiatre et surfeur amateur apportera son éclairage sur les liaisons dangereuses entre consommation de substances psychoactives et pratique de la glisse, et viendra finalement poser la question de l’addiction à ce sport à fortes sensations. En effet, les surfeurs ont souvent cette sensation d’être « surfaddicts » : passer son temps à scruter la météo, les webcams des spots, trouver du temps pour aller à l’eau, se préparer quelques soient les conditions, passer 3 heures dans l’eau pour « prendre la vague » dont on a rêvé, vouloir reprendre une vague plus belle que la précédente, à la recherche de sensations… N’est-ce pas proche du modèle de l’addiction comportementale ? Pour sa part, le Dr Stéphane Billard, addictologue évoquera une pratique thérapeutique du surf, développée depuis plusieurs années sur la côte Ouest des États-Unis et qui se développe un peu partout où ce sport se pratique depuis quelques années. En effet, des programmes de réhabilitation par le surf mettent en avant les atouts de cette pratique pour traiter les addictions : amélioration de la confiance de soi, pratique d’un « sport santé », gestion des sensations fortes, meilleure connaissance de soi, autant d’arguments permettant de faire de cette pratique une activité thérapeutique. En Bretagne, un programme thérapeutique de surf pour les patients ayant des problèmes d’addictions est développé depuis fin 2020, et donne des résultats très positifs, notamment sur la gestion du craving et des émotions, tout en proposant un sport que les patients peuvent poursuivre par eux-mêmes ensuite. Alors, surf et addiction : amis ou ennemis ? Ce débat permettra de se faire un avis objectif sur la question.

Auteurs : S.Billard(1) JP.Simson(2) - (1)EPSM du Finistère Sud, Quimper (2)HIA Clermont-Tonnerre, Brest

Références : -Jubbal KT, Chen C, Costantini T, Herrera F, Dobke M, Suliman A. Analysis of Surfing Injuries Presenting in the Acute Trauma Setting. Ann Plast Surg. 2017 May;78(5 Suppl 4):S233-S237 -Moore MJ, Werch CE. Sport and physical activity participation and substance use among adolescents. J Adolesc Health. 2005 Jun;36(6):486-93 -Rosa HZ, Segat HJ, Barcelos RCS, Roversi K, Rossato DR, de Brum GF, Burger ME. Involvement of the endogenous opioid system in the beneficial influence of physical exercise on amphetamine-induced addiction parameters. Pharmacol Biochem Behav. 2020 Oct;197:173000.

Mots clés : surf, addiction, thérapie

Conflit d'intérêt : aucun

D07 - Surf et addictions : plonger ou sortir la tête de l’eau ?

Débatteur - Jean-Pierre SIMSON - BREST
Abstract

Des Combis Volkswagen hippies surfant et fumant du cannabis sur les plages de Californie dans les années 70 aux gangs hawaiiens gérant le trafic de méthamphétamines en passant par la bande de la centrale à Biarritz dans les eighties, le surf est souvent associé aux drogues avec une surmédiatisation importante des problèmes d’addictions de certains surfeurs professionnels. Y a-t-il réellement un lien entre cette pratique sportive, cette culture et les addictions: Le Dr Jean-Pierre SIMSON, psychiatre et surfeur amateur apportera son éclairage sur les liaisons dangereuses entre consommation de substances psychoactives et pratique de la glisse, et viendra finalement poser la question de l’addiction à ce sport à fortes sensations. En effet, les surfeurs ont souvent cette sensation d’être « surfaddicts » : passer son temps à scruter la météo, les webcams des spots, trouver du temps pour aller à l’eau, se préparer quelques soient les conditions, passer 3 heures dans l’eau pour « prendre la vague » dont on a rêvé, vouloir reprendre une vague plus belle que la précédente, à la recherche de sensations… N’est-ce pas proche du modèle de l’addiction comportementale ? Pour sa part, le Dr Stéphane Billard, addictologue évoquera une pratique thérapeutique du surf, développée depuis plusieurs années sur la côte Ouest des États-Unis et qui se développe un peu partout où ce sport se pratique depuis quelques années. En effet, des programmes de réhabilitation par le surf mettent en avant les atouts de cette pratique pour traiter les addictions : amélioration de la confiance de soi, pratique d’un « sport santé », gestion des sensations fortes, meilleure connaissance de soi, autant d’arguments permettant de faire de cette pratique une activité thérapeutique. En Bretagne, un programme thérapeutique de surf pour les patients ayant des problèmes d’addictions est développé depuis fin 2020, et donne des résultats très positifs, notamment sur la gestion du craving et des émotions, tout en proposant un sport que les patients peuvent poursuivre par eux-mêmes ensuite. Alors, surf et addiction : amis ou ennemis ? Ce débat permettra de se faire un avis objectif sur la question.

Auteurs : S.Billard(1) JP.Simson(2) - (1)EPSM du Finistère Sud, Quimper (2)HIA Clermont-Tonnerre, Brest

Références : -Jubbal KT, Chen C, Costantini T, Herrera F, Dobke M, Suliman A. Analysis of Surfing Injuries Presenting in the Acute Trauma Setting. Ann Plast Surg. 2017 May;78(5 Suppl 4):S233-S237 -Moore MJ, Werch CE. Sport and physical activity participation and substance use among adolescents. J Adolesc Health. 2005 Jun;36(6):486-93 -Rosa HZ, Segat HJ, Barcelos RCS, Roversi K, Rossato DR, de Brum GF, Burger ME. Involvement of the endogenous opioid system in the beneficial influence of physical exercise on amphetamine-induced addiction parameters. Pharmacol Biochem Behav. 2020 Oct;197:173000.

Mots clés : surf, addiction, thérapie

Conflit d'intérêt : aucun

D07 - Surf et addictions : plonger ou sortir la tête de l’eau ?

Débatteur - Stephane BILLARD - Quimper
Abstract

Des Combis Volkswagen hippies surfant et fumant du cannabis sur les plages de Californie dans les années 70 aux gangs hawaiiens gérant le trafic de méthamphétamines en passant par la bande de la centrale à Biarritz dans les eighties, le surf est souvent associé aux drogues avec une surmédiatisation importante des problèmes d’addictions de certains surfeurs professionnels. Y a-t-il réellement un lien entre cette pratique sportive, cette culture et les addictions: Le Dr Jean-Pierre SIMSON, psychiatre et surfeur amateur apportera son éclairage sur les liaisons dangereuses entre consommation de substances psychoactives et pratique de la glisse, et viendra finalement poser la question de l’addiction à ce sport à fortes sensations. En effet, les surfeurs ont souvent cette sensation d’être « surfaddicts » : passer son temps à scruter la météo, les webcams des spots, trouver du temps pour aller à l’eau, se préparer quelques soient les conditions, passer 3 heures dans l’eau pour « prendre la vague » dont on a rêvé, vouloir reprendre une vague plus belle que la précédente, à la recherche de sensations… N’est-ce pas proche du modèle de l’addiction comportementale ? Pour sa part, le Dr Stéphane Billard, addictologue évoquera une pratique thérapeutique du surf, développée depuis plusieurs années sur la côte Ouest des États-Unis et qui se développe un peu partout où ce sport se pratique depuis quelques années. En effet, des programmes de réhabilitation par le surf mettent en avant les atouts de cette pratique pour traiter les addictions : amélioration de la confiance de soi, pratique d’un « sport santé », gestion des sensations fortes, meilleure connaissance de soi, autant d’arguments permettant de faire de cette pratique une activité thérapeutique. En Bretagne, un programme thérapeutique de surf pour les patients ayant des problèmes d’addictions est développé depuis fin 2020, et donne des résultats très positifs, notamment sur la gestion du craving et des émotions, tout en proposant un sport que les patients peuvent poursuivre par eux-mêmes ensuite. Alors, surf et addiction : amis ou ennemis ? Ce débat permettra de se faire un avis objectif sur la question.

Auteurs : S.Billard(1) JP.Simson(2) - (1)EPSM du Finistère Sud, Quimper (2)HIA Clermont-Tonnerre, Brest

Références : -Jubbal KT, Chen C, Costantini T, Herrera F, Dobke M, Suliman A. Analysis of Surfing Injuries Presenting in the Acute Trauma Setting. Ann Plast Surg. 2017 May;78(5 Suppl 4):S233-S237 -Moore MJ, Werch CE. Sport and physical activity participation and substance use among adolescents. J Adolesc Health. 2005 Jun;36(6):486-93 -Rosa HZ, Segat HJ, Barcelos RCS, Roversi K, Rossato DR, de Brum GF, Burger ME. Involvement of the endogenous opioid system in the beneficial influence of physical exercise on amphetamine-induced addiction parameters. Pharmacol Biochem Behav. 2020 Oct;197:173000.

Mots clés : surf, addiction, thérapie

Conflit d'intérêt : aucun

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